Mobilité, cuisine, salles de bains, chambre, vie quotidienne, ces cinq univers identifiés par des tons pastel, mettent en scène, en pharmacie, des produits de maintien à domicile en condition réelle d’utilisation. Des codes couleurs et un design qui ne sont pas sans rappeler une certaine enseigne suédoise d’ameublement.
Le choix n’est pas fortuit. En revisitant le segment du maintien à domicile et en l’axant davantage sur la dépendance, sous la bannière « Betterlife, mieux vivre au quotidien », le groupement Pharmactiv poursuit deux objectifs. Il vise à élargir cette activité de l’officine à un public plus jeune, soumis aux aléas de la vie, tout en donnant à ses adhérents un nouveau levier de croissance dans le champ de leurs compétences. À titre indicatif, le réseau officinal global ne capte aujourd’hui que 15 % du marché du maintien à domicile. C’est dire si le potentiel de croissance existe, ne serait-ce qu’au regard des vingt millions de personnes de plus de soixante ans que comptera l’Hexagone à l’aube de 2030 !
Moyennant un investissement de 3 000 euros HT pour le linéaire mural (3,20 m minimum), de 6 800 euros HT pour un corner de 15 m2 ou encore de 500 euros HT/m2 pour un espace de vente, le titulaire peut développer un véritable projet d’entreprise susceptible de drainer une nouvelle clientèle grâce à une offre compétitive également visible sur le site internet Pharmactiv et sur catalogue.
Porte d'entrée de la PDA
Outre les grandes marques du secteur que sont Orkyn, AbmPharma, Sigvaris, Hartmann, Thuasne, et Nutricia, 80 produits à la marque Betterlife (bientôt 150) viennent enrichir le concept. Ils sont vendus en moyenne 30 % moins cher que sur le marché tout en garantissant à l’adhérent Pharmactiv un coefficient de marge entre 1,7 et 2,9.
Une dizaine de ces produits provient du Royaume-Uni, où le groupe Mc Kesson a commencé cette activité en Europe sous l'enseigne Lloyds, et y a mis au point la scénarisation. « Dans l’Hexagone qui servira de pilote pour les autres pays européens, le concept est déjà appliqué dans trois officines adhérents et nous avons pour objectif de le déployer dans 150 pharmacies dans les deux années à venir », annonce Serge Carrier, directeur général de Pharmactiv. Sur les quelque 1 500 adhérents du groupement, un millier est, selon lui, susceptibles d’adopter ce concept. Il est vrai qu’au cours du dernier congrès du groupement 87 % des adhérents se sont déclarés prêts (voir « Le Quotidien du pharmacien » n° 3466).
Alors qu’Hélène Dudouit, titulaire de la pharmacie Paris-Eiffel dans le septième arrondissement de Paris, vient de rejoindre le réseau « Betterlife, mieux vivre au quotidien », deux autres officines dans le nord-est de la France, font état, huit mois après l’installation de leur corner, de taux de croissance de 21 à 55,5 % de leur chiffre d’affaires en MAD.
Serge Carrier ne veut cependant pas limiter ce succès à ce seul périmètre. Selon lui, l’ensemble des segments de l’officine va bénéficier de cette nouvelle activité. En premier lieu, le médicament. « Car demain, ces officines seront stratégiquement bien positionnées pour développer la PDA en ambulatoire », déclare le directeur général de Pharmactiv. Il en veut pour exemple certaines pharmacies Lloyds qui, au Royaume-Uni, réalisent 90 % de leur chiffre d’affaires en préparation de piluliers.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion