De sérieuses difficultés d’approvisionnement concernent depuis l’automne dernier plusieurs spécialités contenant des corticoïdes injectables à action locale. En octobre 2009, Altim et Hydrocortancyl ont commencé à manquer dans les officines, puis Hexatrione en novembre et plus récemment, Diprostène. Confronté à cette pénurie, le Syndicat national des médecins rhumatologues (SNMR) a fait part, vendredi dernier, de ses inquiétudes auprès du ministère de la santé. Ces praticiens utilisent en effet beaucoup ces produits pour traiter les douleurs de leurs patients au moyen d’infiltrations dans les articulations. « Sans ces médicaments, les rhumatologues les soulagent moins rapidement de leurs affections invalidantes les plus fréquentes telles qu’articulations gonflées et douloureuses, tendons inflammés ou autres névralgies de type sciatique », a précisé le syndicat qui revendique que les rhumatologues soient prioritaires quant à l’approvisionnement de ces spécialités.
L’Afssaps assure que des réapprovisionnements partiels sont faits auprès des hôpitaux. Quoi qu’il en soit, une réunion devrait avoir lieu aujourd’hui avec le plus gros producteur du marché français, Sanofi, pour faire le point de la situation. Soit le laboratoire pourra libérer des lots de médicaments, s’il les juge conforme à la sécurité, soit une réunion avec les rhumatologues sera organisée pour mettre un ordre de priorité dans les diverses indications de ces médicaments, résume l’agence.
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