Parmi mes sujets de préoccupation, il y a aussi les gagnants du loto. À l’occasion d’un tirage du loto européen qui a accordé 162 millions d’euros à une personne du Calvados, j’ai appris que le jackpot se traduit, pour le gagnant, par un traumatisme psychologique difficile à surmonter. Plus la somme est élevée, plus le trouble est grand. Avec 162 millions, vous vous payez un voyage en enfer. Ce que je comprends mal, c’est que confronté à un malheur aussi grand, le bénéficiaire ne renonce pas à son argent. Ou au moins qu’il n’en garde pas qu’une partie. La société des jeux prévoit un accompagnement psychologique et financier (tout le monde ne sait pas comment placer des millions), mais il y a une solution toute bête : donner la somme aux Restos du cœur.
Bien sûr, je plaisante. En réalité, je m’en veux de ne pas jouer. Je rêve d’avoir plein de millions. L’annonce d’un gain fabuleux m’emplirait d’une joie certes vénale, basse, coupable, mais profonde. Mon équilibre est beaucoup plus menacé par mes fins de mois que par la perspective de « gérer » 100 millions ou plus. Si le gagnant du Calvados rencontre des difficultés insurmontables, qu’il n’hésite pas à m’appeler.
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