LA POPULATION du 6e arrondissement de Paris se caractérise par un haut niveau de pouvoir d’achat (2,45 fois la moyenne nationale) voisin du meilleur niveau observé dans Paris (2,6 pour le 16e arrondissement) contre 1,55 pour Paris. Le poids des personnes âgées (12 %) est de l’ordre de la moitié de la moyenne nationale.
Curieusement, le pourcentage des résidences secondaires se situe sensiblement au-dessus de la moyenne nationale (9 % moyenne nationale, 6 % dans Paris et 13 % dans le 6e arrondissement).
Le 6e arrondissement compte 34 officines dont une de taille exceptionnelle (City Pharma) entre Saint-Germain-des-Près et Saint-Sulpice. L’effectif de population par officine est de 1 324 habitants. Mais, si on se réfère à la population équivalente traduisant le niveau de la demande déduit du profil de la population on arrive à 3 800 EFM par officine. D’où, on pourrait conclure que le 6e serait sous équipé par rapport aux besoins réels de la population !
Densité officinale face à la demande par iris.
Le graphique en nuage de points mettant en relation pour chaque quartier iris son potentiel de chiffre d’affaires médicament en abscisses et le nombre de pharmacies en ordonnées montre que :
Seul 3 iris sont dépourvus d’officines, soit de l’ordre de 15 % de l’ensemble des iris alors que ce pourcentage est en général en milieu urbain de l’ordre de 2 fois plus élevé. Ce qui traduit la forte présence officinale dans le 6e arrondissement.
15 des 20 iris, hors espace vert, ont une densité officinale inférieure à la moyenne nationale, soit moins de 2 800 habitants équivalents par officine.
À l’inverse 5 iris se trouvent mieux pourvus que la moyenne nationale, dont 1 (Saint-Germain-des-Près 1) abrite une pharmacie hors normes (29 pharmaciens). Si cet iris était positionné non pas en nombre de pharmacies mais en nombre de pharmaciens on arriverait à une densité officinale par rapport à une population équivalente de l’ordre de 4 à 5 fois la moyenne nationale !
Les 5 iris avec une pharmacie correspondent à une densité officinale de l’ordre de la moitié de la moyenne nationale.
Niveau de demande et densité officinale par iris.
La carte en dégradé de bleue visualise les disparités du niveau de demande médicament par habitant d’un iris à l’autre. Il varie entre 2,5 et 3,5 fois la moyenne nationale ce qui traduit une certaine homogénéité du niveau de demande d’un quartier à l’autre. La carte fournit également le positionnement des pharmacies en nombre, par iris.
Potentiel de chiffre d’affaires par iris et poids théorique de la parapharmacie.
La carte en dégradé de rouge indique le potentiel de chiffre d’affaires médicament annuel de chaque iris. Ce potentiel varie de 2,8 millions d’euros (2 103 – Monnaie 3) à 5,4 millions d’euros (2 402 – Saint-Germain-des-Près 2). On rappelle que le potentiel médicament pour l’arrondissement se chiffre à 77,8 millions d’euros, soit 2,3 millions d’euros par officine.
Pour ce qui est du niveau de demande potentielle de parapharmacie, en référence à une moyenne nationale de 17 % (TVA 5,5 % et 19,6 %), on voit qu’il varie d’un iris à l’autre dans une proportion de l’ordre de 1 à 2. Mais, il ne faut pas oublier le cas particulier de la grande officine de Saint-Germain.
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Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Hyères. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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