Optipharm dessine l’avenir de la profession

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Publié le 18/10/2018
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Optipharm qui vient de fête ses trente ans, trace deux axes de développement prioritaires en lien avec les évolutions de la profession.
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Comme pour appuyer les anticipations du groupement dans les mutations de la profession, le décret services a été publié la veille du congrès Optipharm à Bordeaux, les 6 et 7 octobre. « Votre métier change, changez de métier », a rappelé Alain Grollaud, directeur d’Optipharm, exhortant ainsi les adhérents à saisir de nouvelles opportunités.

Le partenariat avec Monali est sans conteste le virage le plus emblématique qu’a pris le groupement en permettant aux adhérents d’être au cœur du parcours de soins. Cette application évolutive, accessible au patient, au pharmacien, mais aussi aux autres professionnels de santé, est déjà expérimentée par une cinquantaine d’adhérents, dans les Landes et dans les Pyrénées-Orientales, en lien avec les hôpitaux de Dax et de Bayonne. Les pharmaciens sont ainsi directement informés à la sortie de l’hôpital, grâce à un partage du dossier patient. La fonctionnalité DMP sera prochainement opérationnelle tandis que le pharmacien peut déjà utiliser Monali dans son exercice quotidien en lien avec le patient (bilan de médication, entretien AVK, vaccination…). « Cette application s’inscrit parfaitement dans le cadre des nouvelles orientations du plan « Ma santé 2022 » notamment dans le cadre des CPTS », expose Alain Grollaud.

Elle devrait être déployée en exclusivité pour Optipharm dans une trentaine de départements. Optipharm a également évoqué la création d’un fonds d’investissement d’aide à l’installation des jeunes. Cette structure, qui réunira exclusivement des capitaux d’origine pharmaceutique, devrait être opérationnelle dans les six mois. « Cela fonctionnerait par le biais d’obligations convertibles ou non en actions, en totale transparence avec des contrats qui seraient opposables à l’Ordre pour bien respecter la propriété du capital des pharmacies concernées », indique Alain Grollaud.

M.B.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3466