LA RENCONTRE organisée par le ministère de l’Écologie jeudi dernier en présence des syndicats et de l’Ordre des pharmaciens, ainsi que de l’éco-organisme DASTRI et de la Direction générale de la santé, n’a pas permis aux différents acteurs de trouver un terrain d’entente. Une nouvelle réunion doit se tenir cet après-midi, mais cette fois au ministère de la Santé.
Les représentants de pharmaciens restent sur leur position quand aux points d’apport volontaire (PAV) et refusent que ce soit le titulaire ou un membre de son équipe qui transporte sa collecte de déchets à un point de collecte (PDC) habilité à accueillir jusqu’à 15 kg de déchets par mois. Selon l’éco-organisme, cette proposition a été faite parce que c’est une pratique qui existe déjà dans toutes les régions de France. Une assertion que les syndicats réfutent, tout comme ils réfutent les chiffres avancés par DASTRI. Notamment sur les points de dépose déclarés aux ARS, qui seraient au nombre de 5 700. « Nombre de collectivités se sont désengagées, beaucoup de pharmaciens l’ont fait ou veulent le faire, tout cela n’est pas pris en compte », indique un syndicaliste. Autre point de discorde, l’inclusion systématique désormais des pharmaciens à la collecte des DASRI. « Le 12 octobre 2011, tout le monde était d’accord pour se passer au maximum du réseau pharmaceutique. Aujourd’hui, on a l’impression que c’est tout le contraire, que DASTRI cherche à ne pas reprendre l’existant quand il s’agit de collectivités territoriales et à tout orienter vers les pharmaciens, tout en refusant le ramassage des déchets dans les 23 000 officines pour des raisons de coût. » Le comble pour les représentants de pharmaciens : ils doivent arriver cet après-midi avec des propositions permettant d’inclure davantage de pharmaciens dans la collecte de DASRI.
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