Un Français sur deux ne part pas en vacances. Celui qui est le plus à plaindre n’est pas celui que l’on pense. Je sais, vous allez encore m’accuser de cynisme, d’indifférence à l’égard des démunis, de mon absence maladive de tout sens social et de toute compassion pour les pauvres. Mais réfléchissez : si partir en vacances, c’est conduire une voiture surchargée sur les routes suffocantes du sud, ne vaut-il pas mieux rester chez soi ? Moi, j’ai choisi les vacances homéopathiques. Je pars tard, pour pas longtemps, pas en auto et aussi loin que possible des plages grouillantes de foules carbonisées. Vous triomphez : les gens privés de vacances ne risquent pas d’aller à l’étranger. Mais il y a toujours une alternative : changer de vie au même endroit. Ne pas travailler, sortir, acheter un livre et le lire sur un banc, s’asseoir à une terrasse de café et voir passer des touristes ridiculement vêtus de bermudas et porteurs de caméras encombrantes. Méditer. Et, pourquoi pas ? faire tout près de chez soi des rencontres aussi imprévues qu’elles auraient pu l’être ailleurs.
› RICHARD LISCIA
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