Né de la politique, le mécontentement populaire s'est tourné rapidement vers toutes sortes de catégories professionnelles, depuis les juges et les flics jusqu'aux pervenches et aux fonctionnaires des impôts en passant par ces galeux, ces tondus que sont les journalistes. Lesquels auraient un rôle nuisible en compromettant les chances de candidats indispensables à la survie du pays. Ils seraient la peste et le choléra à la fois. L'aversion pour les médias remonte à l'Antiquité : on tuait le messager pour ignorer le message. Et hop ! En chargeant les journalistes de tous les péchés, on continue à jouer à la marelle sans être dérangé. Ils (nous, devrais-je dire) sont habitués à servir de boucs émissaires. Haïr ou être haï, cela correspond à ces temps de violence, de querelles, de tranchées mentales, de barricades catégorielles. Chers confrères, n'essayez même pas de dire que nul n'est parfait ou de prouver que vous n'êtes pas les instruments dociles des cabales politiques. Vous savez ce que les lecteurs en pensent : on ne nous dit rien, on nous cache tout.
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