LA MIGRAINE touche près de dix millions d’adultes en France, dont une majorité de femmes, mais la prise en charge de la maladie reste encore aujourd’hui très insuffisante. Les souhaits des patients migraineux sont de disposer d’un traitement qui permet un soulagement complet et rapide de la douleur. Or on constate que près de la moitié des migraineux ont un traitement non optimal, avec une surconsommation d’antalgiques. Longtemps, les recommandations officielles ont préconisé de ne prendre un traitement antimigraineux spécifique qu’en cas de douleur modérée à sévère, pour être certain que les symptômes étaient vraiment en rapport avec une céphalée. Heureusement, la prise en charge a évolué et, en 2002, l’ANAES recommandait de prendre le traitement le plus précocement possible, dès l’apparition de la céphalée. « Les bénéfices obtenus sont un meilleur taux de disparition totale de la migraine et une diminution des récurrences, indique le Dr Dominique Valade, neurologue (hôpital Lariboisière, Paris). En effet, les conditions de l’efficacité optimale d’un triptan sont une céphalée d’intensité légère et une bonne connaissance du patient des caractéristiques de sa migraine. »
Un autre souhait des migraineux est de pouvoir se traiter n’importe où et n’importe quand, grâce à la discrétion et à la praticité de la prise, et sans se soucier de devoir prendre le médicament avec des liquides. « Cette prise en charge précoce et discrète est facilitée par la forme lyophilisat oral de Maxalt Lyo, et l’étude TEEM (Treat Early Educate About Migraine) s’ajoute au faisceau d’arguments qui indiquent qu’un traitement rapide peut aider les patients à mieux prendre en charge leurs crises », explique le Dr Liliane Lamezec, directeur médical chez MSD.
Une absence de la douleur maintenue sur 24 heures.
Dans cette étude, les 188 patients randomisés devaient traiter une seule crise, le plus tôt possible, lorsque la douleur migraineuse était légère, et dans les deux heu?res suivant l’apparition des céphalées. Les résultats montrent une disparition de la douleur après deux heures chez un nombre significativement supérieur de patients recevant Maxalt Lyo versus placebo (66 % versus 28 %), un soulagement maintenu à 24 heures (52 % versus 18 %) et la non-utilité d’avoir recours à un médicament de secours jusqu’à 24 heures après la prise (66 % versus 33 %). Maxalt Lyo a également démontré son efficacité sur les symptômes associés (vomissements, phonophobie et photophobie) dans 63 % des cas, et il a présenté un bon profil de tolérance. « Le lyophilisat oral représente un gain thérapeutique et de qualité de vie, mais il n’apporte aucun plus en terme d’efficacité par rapport à la molécule du rizatriptan en comprimés, tient à préciser le neurologue. L’intérêt de la forme lyo est de pouvoir être prise dès les premiers symptômes en toutes circonstances. » Un effet significatif sur le soulagement de la douleur a été observé dès trente minutes après la prise, et l’absorption sans liquide permet d’éviter une aggravation possible des symptômes gastro-intestinaux (nausées et vomissements).
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion