Ils n’ont pas osé. Ils n’ont pas osé mettre une moustache sur le visage d’Angela Merkel ni lui faire une mèche sur l’œil. Mais ils n’ont pas hésité à la coiffer d’un casque à pointe ou à dépeindre Sarkozy en Daladier. Ils, ce sont deux ou trois socialistes qui, à la faveur de la crise de la dette, ont viré germanophobes. « Entendez-vous ces féroces soldats mugir dans nos campagnes ? Ils viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes ! ». Impavide, François Hollande est allé lundi en Allemagne (pendant qu’Angela Markel venait à Paris) pour y rencontrer ses amis du SPD (sociaux-démocrates) qui ne semblent pas lui avoir adressé le moindre reproche. Car des propos incontrôlés ne peuvent engager que leurs auteurs, et pas le candidat du PS à la présidence, qui n’est allé ni à Canossa ni même à Munich, mais seulement à Berlin. C’est le miracle du combat politique en France. On peut dire n’importe quoi, ça ne coûte rien. De l’extrême droite à l’extrême gauche, on peut toujours entonner la Marseillaise.
HUMEUR
Marseillaise
Publié le 08/12/2011
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2882
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