L’UNPF répond à l’Association de défense de la pharmacie

Par

Publié le 23/11/2015

L’Union nationale des Pharmacies de France (UNPF) répond pour sa partie aux questions posées par l’Association de défense de la pharmacie (ADP, anciennement Pigeons pharmaciens) sur ses interrogations concernant les programmes des trois syndicats pour les élections aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS).

Notamment à l’attaque de l’ADP sur sa proposition d’ouverture du capital pour d’autres pharmaciens que les titulaires. L’ADP « peine à croire que des représentants syndicaux élus aient des intentions suicidaires pour l’officine » et estime que de projet a été « mal expliqué dans le programme de l’UNPF ».

L’ADP demande donc à l’UNPF de préciser son idée. Ce que fait donc le syndicat dans sa réponse écrite : « l’UNPF a compris les leçons de la biologie médicale, et nous voulons garder une gestion pharmaceutique des officines », indique-t-il. Alors qu’actuellement l’ouverture du capital est l’apanage des titulaires, le syndicat souhaite que le capital soit ouvert à « l’ensemble des pharmaciens ou à des sociétés pharmaceutiques inscrites à l’Ordre et respectant le Code de la santé publique et la déontologie. Et avec des contraintes de territorialité ».

Il propose également que l’ensemble de l’équipe officinale, pharmaciens ou préparateurs, puisse prendre des parts dans les officines, et à un taux supérieur aux 5 ou 10 % proposés. Pour le syndicat, « l’ouverture du capital serait la seule opportunité de créer des géants français face aux concurrents européens ».