L’UNPF prête à relancer le débat sur l’ouverture du capital

Publié le 29/01/2015

L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) lance à partir d’aujourd’hui (et pour une durée de deux mois) un sondage en ligne sur les souhaits d’évolution des structures officinales, auprès des pharmaciens.

L’enquête, ouverte à tous, est cependant plus particulièrement destinée aux adjoints et aux étudiants. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une réflexion que souhaite engager le syndicat « afin de définir les modalités de modification des structures officinales pour permettre à la fois un accès facilité aux nouvelles générations et des regroupements plus simples et protégés ». « Si nous gardons les structures actuelles, nous serons tirés vers le bas », estime le président de l’UNPF, Jean-Luc Fournival, qui se dit favorable à une restructuration financière des officines. Autrement dit, à l’ouverture du capital des pharmacies. Et il semble prêt à ne pas s’interdire grand-chose dans ce domaine.

Car les mesures en faveur de l’entrée des jeunes dans le capital des pharmacies prévues par la future loi de santé ne lui paraissent pas suffisantes. Certes, Jean-Luc Fournival souhaite que cette ouverture soit « bornée et éthique » et « réservée aux pharmaciens ». Mais pas seulement à ceux exerçant à l’officine. S’il écarte d’emblée ceux de l’industrie, il ne ferme pas la porte à ceux de la répartition… Et pour lui, si ouverture du capital il y a, elle doit pouvoir se faire jusqu’à 100 %. Quoi qu’il en soit, insiste le président de l’UNPF, ce sont les résultats du sondage qui indiqueront les pistes à suivre. Si la profession ne souhaite pas d’évolution, alors la réflexion pourrait s’arrêter là, explique Jean-Luc Fournival.