Le Haut Conseil du dialogue social a livré ses premiers résultats de la représentativité des syndicats patronaux par branche, ce mercredi 26 avril. Un bilan sans appel pour l'Union nationale des pharmacies de France (UNPF) qui n'atteint pas le seuil des 8 % et perd ainsi sa représentativité devant le ministère du Travail.
La pharmacie d'officine a la particularité de surfer sur deux niveaux de représentativité. Le premier s'appuie sur les scores obtenus aux élections aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS) ; le second sur le décompte réalisé par le Haut Conseil du dialogue social (HCDS) pour le ministère du Travail (lire notre article « abonné »).
Aux dernières élections aux URPS, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a obtenu 48,81 % des voix, devant l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et ses 42,59 % de suffrages. L'UNPF, avec ses 8,60 % des votes, perdait son caractère représentatif pour négocier avec l'assurance-maladie.
Sa perte de représentativité s'étend désormais au dialogue social, comme l'a indiqué le HCDS qui publie les résultats sur le site du ministère du Travail. Ainsi, la FSPF représente 70,59 % des officines syndiquées et 69,48 % des salariés des entreprises syndiquées. L'USPO obtient respectivement 25,01 % et 24,21 %, tandis que l'UNPF affiche 4,40 % et 6,32 %. Le 3e syndicat n'atteint donc pas le seuil de 8 %, « soit des entreprises adhérentes à toutes les organisations professionnelles d’employeurs candidates, soit des salariés employés par ces mêmes entreprises, au niveau considéré, national et interprofessionnel ou dans les branches professionnelles ».
Dès lors que le ministère du Travail publiera un arrêt de représentativité, d'ici à la fin de l'année, il sera nécessaire de revoir la composition des commissions paritaires.
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