Contestée par un collectif de 14 pharmaciens ainsi que l’Ordre régional (Le « Quotidien » du 16 novembre), l’ouverture d’une nouvelle officine de 620 m² - issue d’un regroupement - en périphérie de Nîmes (Gard) n’aura finalement pas lieu fin novembre. Ainsi en a décidé le ministère de la Santé dans un arrêté transmis aux parties en milieu de semaine.
Dans cette décision, qui déjuge l’ARS, le ministère justifie notamment que « le local de regroupement n’est environné, à l’est et au sud, d’aucune habitation, mais de deux zones à vocation commerciale dans lesquelles sont implantées des pharmacies ». En outre, selon lui, le projet visé « n’améliore pas la desserte pharmaceutique du quartier de regroupement ». De son côté, le collectif de pharmaciens se satisfait de cette décision. « Nous sommes dans un État de droit, cette décision fait du bien car on ne comprenait pas comment l’ARS avait pu donner son aval à pareil projet. Si le ministère la déjuge, c’est bien qu’il y avait un vrai souci », commente l’un des pharmaciens contestataire. D’un point de vue juridique, l’arrêté ministériel demeure susceptible d’un recours devant le tribunal administratif que pourraient formuler les SELAS Pharmacie de la Cathédrale et SNC Pélissier.
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