Jérôme Garcin aime à faire partager sa passion. Auteur notamment de « Pour Jean Prévost », prix Médicis essai en 1994, et, dernièrement, de « Son excellence, Monsieur mon ami », consacré à François-Régis Bastide, il a par ailleurs signé « la Chute de cheval » en 1998, « Bartabas » en 2004 ou « Cavalier seul », un « journal équestre », et, avec Hubert Arzur, « Chevaux des bords de mer » en 2007. Dans « l’Écuyer mirobolant » – un terme que l’on doit au général Decarpentry – il s’est penché sur la destinée d’un soldat dont on ne sait presque rien, si ce n’est qu’il est né en 1863, mort en 1949, et qu’il a servi en Algérie et au Maroc. Un petit capitaine anonyme qui a été un génie de l’équitation, qui a consacré sa vie au dressage de chevaux et signé plusieurs traités majeurs. Or, alors qu’il arrivait à la plénitude de son art, Étienne Beudant est devenu infirme et a dû cesser de monter. Après avoir tout sacrifié à sa passion, il a passé les vingt-cinq dernières années de son existence sur des béquilles, puis dans un fauteuil roulant.
La question que pose Jérôme Garcin est évidente : comment survit-on à ce pour quoi on vivait ? L’empathie de l’auteur pour son héros est évidente et sa connaissance, son amour partagé du cheval entraînent sa plume vers des sommets de virtuosité. Le cheval devient alors définitivement notre ami.
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