Une cinquantaine de petits-gris évoluent dans des boîtes en métal posées à même le sol de la prairie. Élevage pour gourmands ? Détrompez-vous. Contrairement aux apparences, le destin de ces gastéropodes n'a rien de culinaire.
Ce sont des chercheurs du CNRS chrono-environnement de l'université de Besançon qui les ont placés là, avec pour mission d'analyser la contamination du site par divers polluants. Un choix motivé par au moins trois bonnes raisons : situé à l’interface entre le sol, les plantes et l’atmosphère, l'escargot mange à la fois du sol, de la végétation et possède un poumon, ce qui le rend sensible aux polluants atmosphériques. De plus, il est doté d’importantes capacités d’accumulation des contaminants - notamment des résidus de médicaments - dans ses tissus, en particulier la glande digestive. Enfin, sa vitesse de déplacement fait que son domaine vital est relativement restreint, ce qui permet de cibler géographiquement les sources d’exposition, expliquent les chercheurs, faisant ainsi, une fois n'est pas coutume, l'éloge de la lenteur.
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