Les antalgiques du palier 2 sont représentés par les morphiniques faibles, seuls ou en association avec des produits du palier 1 (paracétamol, aspirine, AINS).
Il s’agit de la codéine en association avec l'aspirine (Sédaspir), le paracétamol (Dafalgan Codéine, Efféralgan Codéine, Codoliprane, Algisédal), mais aussi de la dihydrocodéine (Dicodin), du tramadol seul (Topalgic, Contramal, Zamudol, Zumalgic) ou associé au paracétamol (Ixprim, Zaldiar) et les opioïdes en association (paracétamol/poudre d’opium, Izalgie ; paracétamol/extrait d’opium/caféine, Lamaline).
À noter, le lancement récent d’une association (la première et actuellement seule du genre) d’un opioïde faible et d’un AINS antalgique de palier 2 (tramadol 25 mg + dexkétoprofène 75 mg) sous le nom de Skudexum, dans la prise en charge de la douleur aiguë d’intensité moyenne à sévère. Il s’agit d’un nouveau traitement symptomatique de courte durée (5 jours maximum). Le délai d’action moyen, par voie orale, est de 30 à 60 minutes pour les associations paracétamol-codéine, de 1 à 2 heures pour le tramadol seul et de 2 heures pour la dihydrocodéine.
Chez l’enfant, les AINS, et en particulier l’ibuprofène, sont recommandés en première intention dans la plupart des douleurs aiguës modérées à intenses. Ils ont, notamment, démontré une efficacité supérieure aux autres antalgiques de palier 2, voire 3, dans certaines situations, comme la traumatologie ainsi que dans les douleurs postopératoires.
Aux posologies recommandées (20 à 30 mg/kg/j) et pour une durée courte (48 à 72 heures), les effets indésirables sont rares.
Le tramadol peut être préconisé en alternative à la codéine chez l’enfant de plus de 3 ans. Il peut être utilisé d’emblée en cas de douleurs intenses ou en cas d’échec du paracétamol ou de l’ibuprofène. Au-delà, il est recommandé de recourir aux morphiniques, en commençant par de faibles doses (0,1 mg/kg/prise).
Dans le cas d’un patient âgé, en fonction du contexte, on peut commencer par du paracétamol, jusqu’à 4 g/j. Puis le combiner, dans le cas d’états douloureux continus, avec un tramadol LP, voire avec une forme LP d’un antalgique de palier 3 (morphine ou fentanyl) à faible dose. Avec donc une antalgie à deux vitesses : continue pour éviter les douleurs permanentes, et préventive avant une activité.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne sont pas contre-indiqués, en principe, et ils peuvent être très utiles en cas de poussée inflammatoire, d’arthrose, de goutte ou de chondrocalcinose. Dans ce cadre, des cures mensuelles de 3 à 4 jours peuvent être bénéfiques.
Les médicaments antalgiques peuvent aussi représenter le « starter » d’une prise en charge physique, comprenant rééducation, kinésithérapie, balnéothérapie, cure thermale…
En dernière analyse, quel que soit l’âge, mais tout particulièrement chez le sujet âgé, il ne faut jamais banaliser les douleurs et se méfier des maladies spécifiques de la personne âgée, notamment les cancers et leurs métastases. Il convient également de ne pas perdre de vue la nécessité de réévaluer régulièrement la stratégie de prise en charge.
S’agissant plus particulièrement des douleurs neuropathiques chez le sujet âgé, fréquentes à partir de 75 ans, les comorbidités et la polymédication sont des facteurs à prendre en compte en ce qu’elles peuvent limiter l’utilisation de traitements systémiques et augmenter le risque d’effets indésirables. C’est ainsi qu’un état confusionnel, des chutes et des traumatismes résultant de la somnolence et des sensations vertigineuses liées à une élévation anormale des taux plasmatiques des médicaments, peuvent être la conséquence d’une réduction de leur métabolisme ou de la clairance de la créatinine qui doivent être anticipés. Il est donc nécessaire de démarrer à des doses plus faibles que chez l’adulte plus jeune : par exemple, 25 mg de prégabaline au lieu de 75 mg, 100 mg de gabapentine au lieu de 300 mg, 50 mg de tramadol au lieu de 100 mg. Il faut aussi augmenter les doses plus lentement (paliers de 1 à 2 semaines) et les adapter à la fonction hépatique et rénale. Les traitements topiques peuvent être préférés dans ce contexte. Les effets indésirables doivent être surveillés de très près avec des visites plus rapprochées que dans d’autres populations.
Il s’agit de la codéine en association avec l'aspirine (Sédaspir), le paracétamol (Dafalgan Codéine, Efféralgan Codéine, Codoliprane, Algisédal), mais aussi de la dihydrocodéine (Dicodin), du tramadol seul (Topalgic, Contramal, Zamudol, Zumalgic) ou associé au paracétamol (Ixprim, Zaldiar) et les opioïdes en association (paracétamol/poudre d’opium, Izalgie ; paracétamol/extrait d’opium/caféine, Lamaline).
À noter, le lancement récent d’une association (la première et actuellement seule du genre) d’un opioïde faible et d’un AINS antalgique de palier 2 (tramadol 25 mg + dexkétoprofène 75 mg) sous le nom de Skudexum, dans la prise en charge de la douleur aiguë d’intensité moyenne à sévère. Il s’agit d’un nouveau traitement symptomatique de courte durée (5 jours maximum). Le délai d’action moyen, par voie orale, est de 30 à 60 minutes pour les associations paracétamol-codéine, de 1 à 2 heures pour le tramadol seul et de 2 heures pour la dihydrocodéine.
Chez l’enfant, les AINS, et en particulier l’ibuprofène, sont recommandés en première intention dans la plupart des douleurs aiguës modérées à intenses. Ils ont, notamment, démontré une efficacité supérieure aux autres antalgiques de palier 2, voire 3, dans certaines situations, comme la traumatologie ainsi que dans les douleurs postopératoires.
Aux posologies recommandées (20 à 30 mg/kg/j) et pour une durée courte (48 à 72 heures), les effets indésirables sont rares.
Le tramadol peut être préconisé en alternative à la codéine chez l’enfant de plus de 3 ans. Il peut être utilisé d’emblée en cas de douleurs intenses ou en cas d’échec du paracétamol ou de l’ibuprofène. Au-delà, il est recommandé de recourir aux morphiniques, en commençant par de faibles doses (0,1 mg/kg/prise).
Dans le cas d’un patient âgé, en fonction du contexte, on peut commencer par du paracétamol, jusqu’à 4 g/j. Puis le combiner, dans le cas d’états douloureux continus, avec un tramadol LP, voire avec une forme LP d’un antalgique de palier 3 (morphine ou fentanyl) à faible dose. Avec donc une antalgie à deux vitesses : continue pour éviter les douleurs permanentes, et préventive avant une activité.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne sont pas contre-indiqués, en principe, et ils peuvent être très utiles en cas de poussée inflammatoire, d’arthrose, de goutte ou de chondrocalcinose. Dans ce cadre, des cures mensuelles de 3 à 4 jours peuvent être bénéfiques.
Les médicaments antalgiques peuvent aussi représenter le « starter » d’une prise en charge physique, comprenant rééducation, kinésithérapie, balnéothérapie, cure thermale…
En dernière analyse, quel que soit l’âge, mais tout particulièrement chez le sujet âgé, il ne faut jamais banaliser les douleurs et se méfier des maladies spécifiques de la personne âgée, notamment les cancers et leurs métastases. Il convient également de ne pas perdre de vue la nécessité de réévaluer régulièrement la stratégie de prise en charge.
S’agissant plus particulièrement des douleurs neuropathiques chez le sujet âgé, fréquentes à partir de 75 ans, les comorbidités et la polymédication sont des facteurs à prendre en compte en ce qu’elles peuvent limiter l’utilisation de traitements systémiques et augmenter le risque d’effets indésirables. C’est ainsi qu’un état confusionnel, des chutes et des traumatismes résultant de la somnolence et des sensations vertigineuses liées à une élévation anormale des taux plasmatiques des médicaments, peuvent être la conséquence d’une réduction de leur métabolisme ou de la clairance de la créatinine qui doivent être anticipés. Il est donc nécessaire de démarrer à des doses plus faibles que chez l’adulte plus jeune : par exemple, 25 mg de prégabaline au lieu de 75 mg, 100 mg de gabapentine au lieu de 300 mg, 50 mg de tramadol au lieu de 100 mg. Il faut aussi augmenter les doses plus lentement (paliers de 1 à 2 semaines) et les adapter à la fonction hépatique et rénale. Les traitements topiques peuvent être préférés dans ce contexte. Les effets indésirables doivent être surveillés de très près avec des visites plus rapprochées que dans d’autres populations.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion