PARMI sept professions libérales de santé*, les pharmaciens apparaissent comme les plus pessimistes et les moins confiants en l’avenir. C’est ce que montre un sondage TNS Sofres, réalisé pour le compte de CMV Médiforce, filiale du groupe BNP Paribas. L’enquête a été menée en juin 2011, auprès de 450 professionnels de santé, dont 60 pharmaciens. Ces derniers attribuent en moyenne une note de 4,3/10 à leur situation actuelle et de 3,9/10 à leur situation future. C’est la profession qui récolte les notes les plus basses, la moyenne étant de 5,8/10 et 5,1/10 respectivement, pour l’ensemble des professionnels de santé. A l’inverse, les infirmiers affichent un optimisme largement supérieur aux autres professions: ils attribuent une note de 7/10 à leur situation actuelle et affirment à 77% qu’ils choisiraient certainement le même métier si c’était à refaire.
Le pessimisme des pharmaciens peut être mis en relation avec la baisse de chiffre d’affaires, constatée par 45% d’entre eux, contre 21 % pour la moyenne des professionnels de santé libéraux. En parallèle, 75 % des pharmaciens ont remarqué que les patients repoussaient certains soins pour des raisons économiques. Une évolution déjà mise en évidence en octobre par un baromètre CSA-Europ assistance, révélant que près d’un tiers des Français déclare avoir reporté ou renoncé à des soins médicaux en raison de difficultés financières en 2011. De plus, un baromètre de l’institut LH2 pour la mutuelle AG2R La Mondiale montre qu’un Français sur cinq craint de n’avoir pas les moyens de se soigner durant ses vieux jours. Un contexte qui ne favorise pas les pharmaciens, qui sont d’ailleurs seulement 25 % à déclarer qu’ils choisiraient certainement ce métier si c’était à refaire, contre 40 % qui changeraient probablement de voie...
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion