L’OCCASION était trop belle. Michel-Edouard Leclerc a voulu profiter du projet de loi pour l’activité et l’égalité des chances économiques préparé par Emmanuel Macron pour s’insinuer dans le monopole des pharmaciens. Présence dans les médias, campagne de publicité dans les journaux, pétition pour demander l’autorisation de vendre des spécialités pharmaceutiques, M.-E.L. a été particulièrement actif ces dernières semaines. Sans parler de la récente publication d’une étude IPSOS pour les centres E. Leclerc qui tombait à pic. Selon cette étude, près de 8 Français sur 10 seraient prêts à acheter leurs médicaments sans ordonnance en parapharmacie (« le Quotidien » du 16 octobre). Oui mais voilà, le ministre de l’Économie a tranché, les médicaments resteront en pharmacie. Certes, le débat parlementaire à venir peut encore réserver des surprises. Mais aujourd’hui le vent du boulet semble s’éloigner.
Face aux nouvelles attaques de Leclerc, les pharmaciens ont organisé la riposte. Notamment en appelant les patients à les soutenir au travers d’une pétition « Je veux que les médicaments restent en pharmacie ». Cette pétition, lancée à l’initiative de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a déjà recueilli près de 1,3 million de signatures. Et ce n’est pas fini, son président, Gilles Bonnefond, demandant aux confrères de poursuivre l’opération jusqu’à la fin du mois. Le groupe Apsara a, pour sa part, mis à disposition de l’ensemble des pharmacies une panoplie d’outils de sensibilisation du grand public, accessible à partir du site Internet, www.lechoixdubonsens.com.
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