Les élections dans les URPS de pharmaciens peuvent être l’occasion pour les titulaires de montrer leurs priorités pour l’avenir de la profession. En portant leurs voix sur tels ou tels candidats, ils donneront, par exemple, des indications sur lesquelles les organisations syndicales s’appuieront sûrement lors de l’élaboration de la prochaine convention avec l’assurance-maladie. Leur vote peut aussi exprimer leur sentiment à l’égard de la politique gouvernementale. C’est en tout cas ce qui s’est passé chez les médecins où les vainqueurs sont ceux qui ont fait campagne en s’opposant à la politique menée par Roselyne Bachelot. Certes le taux de participation a été relativement faible (44,6 %), mais l’axe CSMF/SML sort clairement majoritaire avec près de 60 % des suffrages médicaux. Et MG-France, qui a été à la pointe du combat pour l’équité des tarifs des consultations des généralistes et des spécialistes, conserve sa place de premier syndicat généraliste (31 % des voix). Roselyne Bachelot ne partage pas cet avis. Pour elle, les résultats de ce vote ne signifient pas que les médecins désavouent sa politique. Le président de la CSMF, le Dr Michel Chassang, lui, n’en démord pas : « le fossé se creuse » entre les praticiens et le gouvernement, affirme-t-il. Et de demander « un changement de cap immédiat ».
Les leçons du vote des médecins
Publié le 11/10/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2780
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