Ce qui a avant tout marqué l'année 2016, souligne Isabelle Adenot, c'est l'inflation de textes réglementaires et législatifs parus ou en attente. Et de citer en vrac, la création des groupements hospitaliers de territoire (GHT), l'ordonnance en cours sur le maillage territorial, l'entrée de la pharmacie clinique dans l'ordonnance sur les PUI (pharmacie à usage intérieur), la vaccination à l'officine, la loi anti-cadeau, ou encore les nouveautés au code de déontologie… Voilà pour l'année écoulée. Mais en regardant en avant, vers 2017, le vertige n'est pas moins grand. Car au-delà de la décision de ne pas toucher au montant de la cotisation ordinale (voir « En bref »), de nombreux projets se dessinent. Et des chantiers en cours se poursuivent. Comme la lutte contre les faux diplômes, par exemple. « Nous échangeons beaucoup avec les facultés pour peaufiner notre dispositif et aller encore plus loin dans cette lutte », déclare Isabelle Adenot. Aller plus loin, c'est aussi la volonté de l'Ordre concernant les travaux engagés pour connecter DP et DMP, ou encore pour poursuivre la réforme du Code de déontologie.
Autre grand chantier annoncé par la présidente, la réforme de l'Ordre. « Cette réforme sera très conséquente et se fera par voie d'ordonnances. Conformément au souhait du président de la République, nous visons une totale parité de notre institution à l'horizon 2018 ». « Par ailleurs, indique Isabelle Adenot, la loi sur la territorialisation aura une incidence sur le nombre des conseillers régionaux, qui passera d'une trentaine à 5 ou 6 par région. Seule la section des adjoints verra son effectif augmenter. »
Enfin, en europhile convaincue, Isabelle Adenot promet de reprendre son bâton de pèlerin contre un récent projet de directive (10 janvier 2017) qui prévoit qu'un État membre peut agir pour une profession réglementée mais doit prouver le bien-fondé de son action par des règles de proportionnalité (voir notre édition du 26 janvier). « Nous ne devons pas être dans cette directive car nous ne sommes pas dans la directive des services », plaide la présidente de l'Ordre, rappelant qu'un des fondements de l'Europe est l'article 168 de l'UE qui stipule que la compétence de l'État en matière de santé est fondamentale.
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