« DANS CETTE PÉRIODE de crise, il faut apporter les preuves que les outils et les stratégies que nous proposons à nos adhérents offrent de la rentabilité à leur officine », affirme Laurence Bouton, directrice d’Alphega pharmacie. Pour elle, la mission est accomplie, car « les performances économiques des adhérents Alphega pharmacie sont supérieures à celles du marché ». Leur chiffre d’affaires, par exemple, est en moyenne plus élevé de 0,4 %* par rapport à la moyenne générale, en baisse d’1,15 %. La fréquentation est en hausse de 1 %, contre 0,4 % dans les pharmacies hors réseau. La vente de médicaments sans ordonnance est supérieure de 1,2 % à la moyenne, et la vente de dermocosmétiques est supérieure de 1,9 %.
Depuis le 1er octobre, le réseau compte 1 200 pharmacies, dont près de 400 adhérents Platinium qui mettent en œuvre le concept Alphega complet. Pour ces derniers, la hausse du chiffre d’affaires s’élève en moyenne à 2,31 % par rapport à la moyenne du marché. Leur marge brute atteint 31,3 %, contre 28,95 % pour la moyenne nationale établie par Fiducial. Philippe Hénon, titulaire à Rinxent, dans le Nord-Pas-de-Calais, et adhérent Platinium « constate au quotidien les résultats positifs » sur le chiffre d’affaires de son officine et sur sa fréquentation. Entre 2012 et 2013, son chiffre d’affaires a augmenté de 5,5 %. Son taux de marge brute atteint 35,7 %, soit une hausse de 2,1 points depuis 2012. Les adhérents Platinium doivent passer 90 % de leurs commandes via le répartiteur Alliance Healthcare et pas plus de 10 % en direct. « Cela me permet de passer des commandes au fil de l’eau et de ne pas avoir un stock pléthorique. Il ne dépasse pas 6 % de mon CA, alors qu’il est en moyenne de 8 % pour d’autres officines », souligne Philippe Hénon. Pour lui, c’est un système « économiquement rentable et qui permet un gain de temps considérable, en évitant de passer des heures à négocier en direct avec les laboratoires ». Alphega pharmacie a d’ailleurs lancé une opération au cours du second semestre 2014, pour améliorer la performance du back-office de ses adhérents. « L’objectif est d’adapter la largeur et la profondeur de l’offre pour les mettre en adéquation avec la satisfaction des patients, tout en limitant le coût du stock à moins de 8 % du CA », indique Laurence Bouton.
Tests d’angine.
En parallèle de cette approche sur la rentabilité, le réseau poursuit l’accompagnement de ses adhérents dans la mise en place des nouvelles missions. « Nous leur proposons une formation, des outils de communication, un accompagnement au quotidien, le tout couplé à une démarche interprofessionnelle », détaille la directrice. Les médecins des alentours sont ainsi prévenus des missions mises en place par les pharmaciens, ce qui leur permet de mieux les accepter. Cet accompagnement porte ses fruits puisque 88,3 % des adhérents ont mis en place les entretiens pharmaceutiques des patients sous AVK en 2014, contre 63 % au niveau national. Depuis le 1er octobre, Alphega a également généralisé les tests d’orientation diagnostique de l’angine à Streptocoque A dans toutes ses officines, après une phase pilote dans cinq pharmacies. Ce service devrait être facturé 5 euros aux patients, afin de rembourser le coût du test et le temps passé par le pharmacien. Enfin, le réseau poursuit sa démarche de certification, avec 249 adhérents certifiés ou engagés dans la démarche au 30 septembre 2014, soit 40 % des pharmacies Alphega.
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