La soumission chimique, en vue d’agression sexuelle, de vol ou de maltraitance, est liée dans les trois-quarts des cas à la prise d’un médicament, benzodiazépine en tête.
La soumission chimique consiste en l’administration à des fins criminelles ou délictuelles (agression sexuelle, vol, maltraitance) de substances psychoactives à l’insu de la victime ou sous la menace. En 2017, ces méfaits, qui touchent principalement les femmes, sont en augmentation de 36 % par rapport à 2016, avec 462 cas de soumission chimique rapportés, selon une enquête publiée le 13 mars par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Dans les trois-quarts des cas, un médicament est impliqué : 4 fois sur 10, il s‘agit de benzodiazépines ou apparentés.
Le produit le plus utilisé reste le zolpidem. Il est suivi du diazépam, puis du bromazépam et de la zopiclone. « L’utilisation du zolpidem a toutefois amorcé une baisse, alors que le recours au diazépam et à la zopiclone a bien progressé. Quant au clonazépam, il persiste encore, mais en faible proportion », indiquent les auteurs de l’enquête. On retrouve également des sédatifs divers, avec sur le podium la cyamémazine, les antipsychotiques puis l’hydroxyzine. Enfin, parmi les substances non médicamenteuses utilisées, le MDMA se maintient en tête et voit son chiffre doubler par rapport à 2016, et le GHB a été détecté dans 3 cas.
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