François Hollande a inauguré lundi le formidable musée de François Pinault au bois de Boulogne, sorte de vaisseau intersidéral qui mérite à lui seul le coup d’œil. C’est, nous dit-on, que le président a envie ces temps-ci de renouer avec la culture. Discrètement, il visite, depuis quelque temps, des lieux où s’épanouit la culture populaire, celle à laquelle, selon Valérie Trierweiler, qui l’écrit dans son best-seller, « Merci pour ce moment », il ne se serait pas intéressé auparavant. Cette soudaine évolution d’un homme connu principalement pour ses fortes connaissances économiques qui, malheureusement, ne semblent pas beaucoup le servir pendant son mandat, correspondrait-elle à une sorte de rédemption par l’apprentissage ou à une tentative d’évasion, loin des difficultés du moment ? Il y aurait un peu des deux que je ne serais pas étonné. Devons-nous exiger du chef de l’État qu’il ne se consacre qu’à sa tâche ? Pas sûr. Tant il est vrai que son omni-présence n’ayant pas vraiment de résultats, un peu d’absence ne risque pas d’être dommageable.
HUMEUR
Le salut par la culture
Publié le 23/10/2014
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RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3125
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