La prise en compte des besoins réels en médicaments (selon l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, etc.) dans la répartition démo géographique des officines interpelle les syndicats de pharmaciens. Mais ne les convainc pas totalement. Pour Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine), il faut bien entendu prendre en compte le vieillissement et le niveau de vie des populations dans l’implantation des officines. Mais il n’y a pas besoin, selon lui, d’outils supplémentaires. « Les pharmaciens ont leur loi de répartition, qui permet de faire des transferts sur tout le territoire, explique Gilles Bonnefond. Par ailleurs, il faut encourager le regroupement par des incitations fiscales. » Le représentant de l’USPO estime qu’il n’y a pas de déficit dans l’implantation des officines, y compris en zone rurale ou dans les banlieues des grandes villes. Mais il constate des excédents dans certaines régions. Philippe Gaertner, président de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France) relève les zones à faible densité d’habitants mais avec une densité d’officines importante, en particulier dans le centre du pays. « Il s’agissait pour les autorités de pallier les distances importantes entre les pharmacies », rappelle Philippe Gaertner.
Le point de vue des syndicats
Publié le 21/03/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2730
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