L’occasion nous est donnée de rappeler ici que le diabète est un des plus importants facteurs de risque cardiovasculaire. Les patients diabétiques meurent le plus souvent de complications cardiovasculaires et les patients cardiaques voient leur pronostic s’assombrir dès lors qu’ils sont aussi diabétiques. La mortalité cardiovasculaire est multipliée par 3 chez les hommes diabétiques et par 2, voire 5 chez les femmes diabétiques. Chez le patient diabétique, la survenue d’infarctus du myocarde est plus fréquente et la mortalité à long terme est 2 à 3 fois plus importante que chez le non diabétique. Quant à l’insuffisance cardiaque, elle constitue, après la cardiopathie ischémique, la deuxième maladie cardiovasculaire la plus fréquente chez les patients diabétiques. Ce surrisque de survenue d’insuffisance cardiaque est lié non seulement à l’augmentation du risque de coronaropathie et d’hypertension artérielle associé au diabète, mais aussi à une atteinte spécifique du myocarde par le diabète, la cardiomyopathie diabétique, d’évolution lente et longtemps asymptomatique mais présente de façon précoce chez 25 à 50 % des patients.
On peut donc se féliciter que les études actuelles des antidiabétiques concernent aussi le risque cardiovasculaire. Il est en effet établi que si tous les médicaments antidiabétiques font baisser la glycémie par définition, seulement certains d’entre eux présentent un avantage cardiovasculaire surajouté, mis en évidence récemment et pour la première fois lors de grands essais. Ces types de médicaments qui sont appelés à se développer dans les années à venir et pourraient constituer dès lors des médications de choix pour les diabétiques à haut risque cardiovasculaire.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion