À l’instar des deux autres syndicats, l’UNPF a également été reçue par la directrice de cabinet de Xavier Bertrand. « Le ministère de la Santé a compris le mal-être de la profession », commente Claude Japhet à l’issue de son entretien. Le gouvernement reconnaît que des corrections doivent être apportées au dispositif actuel, mais il est confronté à la réalité de l’état des comptes de la nation, ajoute en substance le président de l’UNPF. Pour lui, la réforme de la rémunération doit aboutir à une solution pérenne pour les dix prochaines années. En pratique, il préconise de stabiliser d’abord la rémunération actuelle à la marge commerciale et de créer ensuite de la croissance grâce aux nouvelles missions. Plusieurs curseurs existent, selon Claude Japhet : soit relever le seuil de la première tranche, soit supprimer la dernière, soit resserrer l’écart entre les taux de marge des différentes tranches. Mais le président de l’UNPF n’en démord pas, le pire serait d’augmenter le forfait à la boîte.
« Le ministère a compris notre mal-être »
Publié le 17/03/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2820
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