Les pharmaciens pourront délivrer eux-mêmes des médicaments, dans le cas de pathologies bénignes, comme les angines ou les cystites. Adoptée le 21 mars par l'Assemblée nationale, la dispensation protocolisée sera définie « selon un protocole mis en place par la HAS, après une formation et avec une obligation de lien et d'information au médecin traitant » comme l'a précisé le député LaRem Thomas Mesnier, rapporteur du projet de loi santé et à l'origine de cette proposition. Les députés ont également adopté un premier amendement qui permet aux pharmaciens de prescrire directement certains vaccins. Objectif : favoriser le parcours de soins des patients et renforcer la couverture vaccinale. L'Assemblée s'est également montrée favorable à l'élargissement des compétences des sages-femmes, qui pourront prescrire et pratiquer des vaccinations auprès des enfants, dans des conditions définies par décret. Le projet de loi santé et ses 1 700 amendements doivent être votés par les députés en première lecture, ce mardi 26 mars.
Dispensation protocolisée
L'Assemblée donne son feu vert
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Publié le 25/03/2019
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3506
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