L’Agence européenne du médicament (EMEA) estime qu’il n’y a pas lieu de changer ses recommandations de prescription sur Lantus (insuline glargine) de sanofi-aventis. Elle insiste sur le fait que les données sur son innocuité ne sont pas « cause d’inquiétude » et que les études parues récemment dans la revue « Diabetologia » ne permettent pas « d’établir de lien » entre la prise d’analogues de l’insuline et la survenue du cancer. L’EMEA et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) « confirment aux patients qu’il n’y a pas lieu de modifier leur traitement » puisque les études en cause sont « non concluantes » et « contradictoires ».
Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMEA a néanmoins demandé à sanofi-aventis de mener de nouvelles études sur le terrain et envisage d’approfondir les recherches. Le groupe pharmaceutique a, pour sa part, proposé un plan d’actions pour mettre en place des programmes de recherche sur le sujet. L’insuline glargine est autorisée dans l’Union européenne depuis juin 2000, pour le traitement du diabète chez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans. En France, environ 300 000 personnes diabétiques sont traitées avec de l’insuline glargine.
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