Communication sur le lieu de vente

La taxe sur les sacs de caisse n’est pas pour tout de suite

Publié le 17/04/2014

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ELLE DEVAIT ÊTRE APPLIQUÉE le 1er janvier dernier. La taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) étendue aux sacs de caisse à usage unique aurait-elle fait long feu ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, le décret d’application qui devait en fixer les modalités n’est toujours pas paru*. « Pour l’heure, du côté des autorités, c’est silence radio », résume Émilie Vollard, responsable marketing de Promoplast, l’une des sociétés leaders du marché du sac plastique à usage commercial. Mais il se dit qu’une étude, diligentée par le ministère de l’Économie et celui de l’Écologie, serait actuellement menée pour évaluer l’impact d’une telle taxe sur l’emploi dans l’industrie du plastique. Reste que, si elle était appliquée, cette taxe entraînerait un surcoût non négligeable pour les pharmaciens. Bien sûr, les alternatives existent, pondère Émilie Vollard. Le sac à l’amidon de maïs (biodégradable), plus cher, et la sacheterie papier. « Le papier, certes un peu polluant en terme de production, est en revanche tout à fait " développement durable " pour ce qui est de ses déchets. Il est en outre, économiquement intéressant pour le pharmacien, car pas plus cher que le plastique. » Chez Promoplast, et quelle que soit l’évolution du dossier TGAP, on se dit prêt à négocier le virage technologique. « Nos chaînes de fabrication sont conçues pour produire aussi bien du plastique que du sac biodégradable », indique Émilie Vollard. La société qui, avec une production d’environ 50 millions de sachets par an, détient près d’un tiers des parts du marché des sacs de caisse, ne veut pas limiter son horizon aux aléas de la TGAP. « Avec nos kits d’animation et de prévention, nous travaillons à la valorisation du conseil et à sa personnification. Quant à notre gamme Bien-être PromoBio, elle offre au pharmacien le moyen de fidéliser sa clientèle à l’aide de cadeaux made in France, une caractéristique appréciée par 9 Français sur des 10. »

* Voir notre édition du 21 novembre 2013.

D.D.