Un pharmacien de l’Essonne témoigne des problèmes qu’il rencontre avec la gestion du tiers payant et des solutions mises en place.
« Les choses se durcissent depuis quelque temps, tout est prétexte à rejet désormais et on nous demande toujours plus de rigueur alors même que l’Assurance-maladie en manque. Du fait de l’augmentation du nombre de rejets, le temps de traitement des factures augmente aussi, il est actuellement supérieur à celui qu’il était il y a six mois.
Pour gérer au mieux le tiers payant et faire en sorte qu’il prenne le moins de temps possible, le mieux est sans doute de disposer d’une personne très au fait des questions administratives et qui maîtrise le jargon de la sécurité sociale. J’ai eu recours à la sous-traitance pendant un certain temps, le travail était bien fait, mais c’était très coûteux. Et par ailleurs, cela a tendance à « déresponsabiliser » la pharmacie qui y a recours, quand par exemple une mutuelle a mal été enregistrée, cela pose problème, car cela peut passer inaperçu et conduire à de nombreuses factures rejetées. Il faut rester vigilant et avoir une bonne coordination avec les sous-traitants. Actuellement, je fais appel à des missions ponctuelles auprès de sous-traitants, parce que nous avons accumulé du retard pendant l’été.
La solution qui nous facilite la vie est la scannerisation des ordonnances, que nous pratiquons autant que possible. Mais ce n’est pas très facile, car certaines caisses continuent de réclamer des originaux, et même parfois reviennent en arrière après avoir accepté les documents scannés. C’est sans doute provisoire, et après l’expérimentation en cours en France, ces tâtonnements seront derrière nous. »
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