LE « BAISER CLOACAL », c’est par cette expression bien peu romantique que les ornithologues désignent l’accouplement du coq et de la poule. Car, comme la plupart des oiseaux, le coq n’a pas de pénis. Et c’est en se collant, cloaque contre cloaque, à sa partenaire, que le volatile transmet son sperme et contribue à la survie de l’espèce. Pas de pénis, donc, pour le roi de la basse-cour. Oui, mais voilà, il n’en n’a pas toujours été ainsi. Car au premier stade du fœtus, l’organe sexuel mâle est bien présent chez le futur coq, avant de disparaître presque entièrement. C’est à cet épais mystère que se sont attaqués quelques généticiens dirigés par Ana Herrera, de l’université de Floride. Leur enquête à la recherche du pénis perdu a permis de découvrir que c’est l’activation d’un gène - Bmp-4 - qui provoque, chez les poulets, la disparition du pénis. Selon Ana Herrera, ce trait biologique pourrait laisser un plus grand contrôle aux poules pour leur reproduction. Juché sur ses ergots, le coq n’est peut-être pas aussi dominateur qu’il y paraît au cœur de la basse-cour…
Les mystères de l’évolution sexuelle des oiseaux
À la recherche du pénis perdu
Publié le 13/06/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Une virilité tout en apparence...
Crédit photo : phanie
› D.D.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3015
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion