Il s’agit, sinon d’une exception mondiale, du moins d’une exception européenne. La délivrance de prescriptions hospitalières en ville est désormais vécue comme une évidence en France. « Les prescriptions hospitalières représentent 18 % du chiffre d’affaires des officines en 2009. Même si la prescription libérale représente 23 milliards d’euros face aux 5 milliards de la prescription hospitalière, c’est tout de même cette dernière qui tire le marché vers le haut. Si nous n’avions que la prescription des médecins libéraux, nous aurions 340 millions d’euros en mois en 2008 par rapport à 2007 et 165 millions de moins en 2009 par rapport à 2008 », souligne Philippe Besset. Grâce aux 900 traitements mensuels dispensés par officine et par an en 2009 l’officine est en lien direct avec le praticien hospitalier et représente un acteur pivot entre le patient et l’hôpital.
(diapo 17 et 18)
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