La loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST), déjà appelée Loi Bachelot, est parue aujourd’hui au Journal Officiel. Malgré quelques censures du Conseil constitutionnel la semaine dernière, de nombreuses dispositions concernent directement le pharmacien d’officine. Le nouveau statut de « pharmacien correspondant », l’inscription dans le code de la santé publique des missions du pharmacien, l’intégration dans les soins de premier recours du conseil pharmaceutique et la notion de « pharmacien référent » pour les établissements sans pharmacie à usage intérieur (PUI) sont donc bien entérinés.
La loi HPST offre également aux pharmaciens la possibilité de contribuer à l’éducation à la santé, à l’accompagnement des patients et à l’éducation thérapeutique. Par ailleurs, elle encourage la coopération entre professionnels de santé suivant des protocoles validés par la Haute autorité de santé (HAS) et les agences régionales de santé (ARS), envisage un renforcement de la coopération entre officines et dispositifs d’hospitalisation à domicile (HAD) et une collaboration forte ville-hôpital. Les pharmaciens sont aussi autorisés à renouveler des contraceptifs oraux pour six mois en cas d’ordonnance expirée datant de moins d’un an. La liste des contraceptifs concernés fera l’objet d’un arrêté après avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). En revanche, l’expérimentation d’une dispensation sans ordonnance et de manière exceptionnelle, d’un contraceptif oral aux femmes de 15 à 35 ans, par des pharmaciens spécifiquement formés et dans une région connaissant un fort taux d’IVG, n’a pas été retenue par le Conseil constitutionnel. Différents décrets sont désormais attendus pour la mise en œuvre de ces mesures.
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