L’ACCORD sur un projet de nouvelle convention intervenu la semaine dernière entre les syndicats d’officinaux et l’assurance-maladie ne laisse pas indifférent le reste de la profession. L’Ordre des pharmaciens se dit ainsi favorable « au principe de cette convention qui doit lui être transmise dans les jours à venir pour ses observations de conformités à la déontologie ». Mais déjà, le président du Conseil central A (titulaires d’officine), Jean-Charles Tellier, estime que, au travers de ce texte, « la compétence scientifique et la disponibilité de ces professionnels de santé sont ainsi pleinement reconnues ». La présidente de l’Ordre, Isabelle Adenot, indique pour sa part que l’instance « avait anticipé ces évolutions et accompagne déjà cette orientation. En effet, l’Ordre met à disposition de la profession des outils destinés à sécuriser et personnaliser la dispensation », tels le dossier pharmaceutique (DP) ou des sites dédiés à la qualité de la dispensation (Eqo, Meddispar).
L’Association de pharmacie rurale (APR) se félicite aussi de l’accord intervenu la semaine dernière. Pour son président, Benoît Thiébaut, cela « entérine l’idée que le rôle et la compétence du pharmacien de proximité constituent un véritable poste avancé pour les soins de premiers recours ».
Autre acteur de l’officine à se réjouir de l’aboutissement des négociations, le groupe PHR. Pour lui, l’introduction d’honoraires représente une « évolution historique », permettant à l’économie des officines de sortir d’une impasse, de retrouver de la stabilité et de pouvoir envisager son avenir avec plus de sérénité. « En libérant la rémunération de l’effet volume, cette nouvelle organisation initie une démarche qualité vertueuse incitant à la prévention, l’information du citoyen, un meilleur accompagnement des malades chroniques », estime le groupement présidé par Lucien Bennatan.
De son côté, le collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) voit dans la future convention « des perspectives intéressantes », notamment sur le plan de la revalorisation des astreintes, du paiement à la performance individuelle pour la substitution générique, ou encore de la mise en place d’un forfait pour l’accompagnement de malades chroniques. « Les groupements ont une ambition forte dans ce domaine et vont tout mettre en œuvre pour fournir à leurs adhérents les outils qui vont pouvoir les aider à assurer au mieux le suivi de leurs patients », explique son président, Pascal Louis. Celui-ci se dit également favorable à l’élaboration d’un honoraire de dispensation, tout en invitant à la prudence. « La profession devra être particulièrement attentive et veiller à ce que toute modification de distribution de l’enveloppe budgétaire de la pharmacie ne déstabilise pas notre réseau », explique Pascal Louis.
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