Parce qu’ils peuvent entraîner des effets indésirables rares mais graves, tels que des infarctus du myocarde, et parce qu’ils font l’objet d’un mésusage important, les vasoconstricteurs par voie orale voient leurs conditions de dispensation se renforcer. Évoquée mais non retenue, la solution de la prescription médicale obligatoire a été supplantée par des actions de réduction des risques qui misent fortement sur le pharmacien.
C’est pourquoi l’ANSM a choisi de fournir aux officinaux une fiche d’accompagnement à la dispensation de ces médicaments comprenant notamment une liste de questions à poser avant toute délivrance. Un rappel des fondamentaux associé à des questions de bon sens qui vise à éviter les contre-indications et à repérer certains signes cliniques. Au verso, cette fiche insiste sur l’importance d’expliquer le mode d’action et les risques associés à la prise de vasoconstricteurs par voie orale, la posologie, les dangers d’associer certains médicaments, tout en rappelant les mesures d’hygiène face aux pathologies hivernales. Elle liste enfin les médicaments concernés par ces mesures de réductions du risque.
Le document destiné au patient doit lui être remis lors de toute dispensation d’un vasoconstricteur par voie orale. Il détaille les mesures d’hygiène en cas de rhume, les précautions à respecter avec ces médicaments ainsi que les effets indésirables qui doivent conduire à l’arrêt du traitement et à consulter un médecin.
Ces deux documents sont téléchargeables sur le site de l’ANSM. Disponibles sans ordonnance mais derrière le comptoir, ces spécialités n'ont plus l'autorisation de faire de la publicité grand public, y compris à l'officine, depuis décembre 2017.
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