La loi HPST précise les modalités pratiques pour lancer des expériences de coordination interprofessionnelle. Avant toute chose, les professionnels de santé doivent soumettre à l’agence régionale de santé (ARS) dont ils dépendent un protocole de coopération. L’agence vérifie alors que celui-ci répond bien à un besoin de santé constaté au niveau régional, puis le soumet à la Haute Autorité de santé (HAS).
« Ces protocoles précisent l’objet et la nature de la coopération, notamment les disciplines ou les pathologies, le lieu et le champ d’intervention des professionnels de santé concernés », indique le texte de loi. Il appartient ensuite au directeur de l’ARS d’autoriser ou non la mise en œuvre des protocoles par arrêté pris après avis conforme de la HAS. Des modalités jugées complexes par certains. Le président de l’APR, Yves Trouillet, estime ainsi, tout comme la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Isabelle Adenot, que le processus d’établissement de ces protocoles ressemble à « une usine à gaz ».
Quoi qu’il en soit, la loi invite les officinaux à participer à la coopération interprofessionnelle. Dans ce cadre, un nouveau statut leur est même accordé, celui de pharmacien correspondant au sein de l’équipe de soins. Désignés par les patients, ces pharmaciens correspondants peuvent, « à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets ».
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