Rien n’est moins galant, pour un homme, que de nommer la femme qu’il a séduite. Les Anglais appellent cette conduite « kiss and tell ». « La princesse et le président », roman d’amour signé Valéry Giscard d’Estaing, ne serait donc qu’une œuvre de fiction, si nous refusons de croire que l’ex-chef de l’État puisse se livrer à une telle goujaterie.La presse britannique ne lui accorde pas le bénéfice du doute. Elle cherche à vérifier si Giscard a eu une aventure avec Diana. D’aucuns font remarquer qu’elle n’aimait que les jeunes, que Giscard était trop vieux pour elle à l’époque et qu’il n’était plus président quand son mariage avec Charles a commencé à donner de la bande.
Vrai ou faux, on se demande quelle mouche a piqué cet homme de 83 ans, soudain disposé à déclencher un scandale pour que l’on se souvienne qu’il existe. On ne peut pas dire que les scrupules l’étouffent, ne serait-ce que parce qu’il jette le trouble dans son ménage au crépuscule de sa vie. Il dira à Mme Giscard d’Estaing qu’il ne s’agit de fiction. Tout en espérant qu’on croira que l’histoire est vraie. Voilà comment l’homme qui écrivit une constitution pour l’Europe réussit à se ridiculiser avec un livre qui pourrait appartenir à la collection Harlequin.
› RICHARD LISCIA
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