Dans les Deux-Sèvres, une femme de 49 ans est décédée le 1er novembre et deux personnes ont été hospitalisées dans un état grave après avoir consommé des champignons vénéneux.
Alors que les cas d'intoxications suite à la consommation de champignons sauvages sont en augmentation en France ces dernières semaines, une habitante des Deux-Sèvres est décédée, le 1er novembre, après avoir mangé une espèce vénéneuse, vraisemblablement des amanites phalloïdes. Le mari et la sœur de la défunte, très malades, ont eux été hospitalisés au centre antipoison du CHU de Tours, où ils se trouvaient, dimanche, dans un état critique. Une enquête pour « recherches des causes de la mort » a été ouverte et une autopsie devrait être pratiquée. Les trois personnes, parties en forêt pour ramasser des champignons, ont mangé le soir même ce qu'ils pensaient être des bolets. Les victimes ont été prises de violents vomissements dès le lendemain matin. Les secours, prévenus par le mari, n'ont pu que constater le décès de son épouse, retrouvée inanimée dans la salle de bain.
Selon les chiffres de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), plus de 500 cas d'intoxications causées par des champignons ont été signalés aux centres antipoison au cours des 15 derniers jours. Une recrudescence qui avait poussé il y a quelques jours l'ANSES et la Direction générale de la santé (DGS) à publier un communiqué et des posters pour rappeler au grand public les recommandations de base.
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