Albin Dumas, président de l’Association de pharmacie rurale (APR) :
« Cette manifestation est pour les pharmaciens un moyen de renforcer leur cohésion et de se rassurer. Notre profession est une profession au service du public, qui se mobilise pour des valeurs fortes : le service, la qualité des soins, etc. Si le gouvernement veut que nous puissions nous réformer, il n’a qu’à baisser la TVA, nous laisser acheter plus facilement des médicaments, ou alors adapter les lois sur le regroupement. Baisser les prix, pourquoi pas, mais avec du service ! »
Dominique Porquet, président de la conférence des doyens de pharmacie :
« Nous avons encouragé les étudiants à manifester. J’ai organisé deux assemblées générales dans la semaine et supprimé les cours pour leur permettre de se joindre au rassemblement. Nous les formons à un métier auquel nous sommes très attachés. On ne peut pas laisser la finance s’en emparer. Le pharmacien est un acteur essentiel du réseau de soin et s’il disparaît, le risque de démédicalisation est très élevé. »
Victorien Brion, président de l’ANEPF :
« Les étudiants ont parfaitement conscience du danger des projets en cours. Dans toutes les facs, des aménagements d’emplois du temps leur ont permis de se joindre à l’action de leurs futurs confrères. Leur présence aux côtés des manifestants vient aussi démontrer l’unité de la profession dans ce combat. Notre association a également soutenu une action sur les réseaux sociaux : les étudiants devaient se prendre en photo devant les facs, en blouse blanche, et les envoyer avec le hashtag mob. »
Stéphane Bour, président de l’Union des pharmaciens de la région parisienne (UPRP) :
« L’enjeu est important : il s’agit de défendre nos patients. D’un côté, on nous demande de mieux les accompagner et de l’autre on veut mettre les médicaments en vente dans les grandes surfaces. C’est incohérent ! Nous sommes prêts à améliorer la prise en charge des patients, mais nous ne pouvons pas toujours tout faire gratuitement. »
Philippe Gaertner, président de la FSPF
« Cette mobilisation a été un point déterminant pour l’ensemble des professionnels libéraux. Les officines ont été un élément phare, tout simplement parce qu’elles font partie du quotidien des Français. Sous l’impulsion des 91 syndicats départementaux affiliés à la FSPF, des manifestations visant à interpeller les pouvoirs publics et expliciter les raisons de ce mouvement ont été organisées dans plus de 40 villes de France. »
Gilles Bonnefond, président de l’USPO
« Ce 30 septembre a été une journée exceptionnelle, avec une mobilisation totale et unitaire de la profession. Du jamais vu ! Il faut que le gouvernement comprenne qu’on ne retrouvera pas de la croissance en transférant des produits pharmaceutiques vers la GMS. En attendant, nous entendons accentuer la grève des gardes et la pétition, et continuer à alerter les élus. Nous restons déterminés. »
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