LE RAPPORT réalisé par Michel Rioli a été soumis à la signature des participants au groupe de travail. Pour l’heure, le volet professionnel du texte a été paraphé par les syndicats UNPF, USPO et APLUS, l’association de pharmacie rurale (APR), les sections A, D et E de l’Ordre, les groupements du CNGPO et de l’UDGPO, ainsi que par les étudiants de l’ANEPF. Les mêmes ont signé le volet économique, à l’exception des représentants ordinaux. Finalement, seule la FSPF n’a pas, pour le moment, encore apposé sa signature.
« Le rapport Rioli résulte d’une demande du ministère qui nous a fait comprendre que, avant de discuter de la mise en œuvre de la loi HPST, la profession devait d’abord se mettre d’accord », insiste Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO. Pour lui, ce document représente donc la feuille de route permettant l’application de cette loi sur le terrain. Pourquoi l’a-t-il signé ? « Il est important qu’il y ait une unité de la profession sur ces propositions, répond-il. C’est presque gagné. On peut dire aujourd’hui que, majoritairement, la profession soutient le rapport Rioli. »
« Il s’agit d’une base de réflexion et non le résultat d’une négociation, insiste pour sa part Claude Japhet. Certaines propositions sont « vagues », estime le président de l’UNPF, mais l’objectif du groupe de travail était de débattre ouvertement et ce rapport est bien le reflet des discussions. « Ce sont des pistes à partir desquelles la profession est prête à discuter avec les pouvoirs publics », martèle Claude Japhet, tout en reconnaissant que certaines propositions ne lui conviennent pas totalement.
Avis partagé par Yves Trouillet, président de l’APR, qui considère notamment que la partie sur les sociétés holdings reste à préciser. Mais il a tout de même accepté de parapher le rapport Rioli parce que « il existe beaucoup de similitudes entre ce document et la loi HPST : tous deux dessinent le pharmacien de demain. »
« Nous avons signé ce rapport car il nous semble aller dans le sens que l’on souhaite pour la pharmacie et bien s’intégrer à la loi HPST », indique de son côté Pascal Louis, président du Collectif des groupements (CNGPO). Toutefois, lui aussi qualifie le document de base de travail. « La trame et les orientations sont bonnes, mais il va falloir affiner toutes ces réflexions », précise-t-il. Par exemple, il y a encore beaucoup à faire pour construire les nouvelles missions et la nouvelle rémunération.
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