DEPUIS l’adoption par le conseil de l’UNCAM des propositions pour la nouvelle convention, le calendrier s’accélère. La première réunion est prévue le 7 février et tout devrait être bouclé d’ici au mois de mars, indique Gilles Bonnefond. « Les choses prennent forme. Enfin, la dynamique se met en place », se félicite le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), qui souligne toutefois que le montant de l’enveloppe pour financer les nouvelles rémunérations doit encore être fixé. Certes, ce dossier avance, mais Gilles Bonnefond souhaiterait que le gouvernement règle le problème de la rétrocession (« le Quotidien » du 30 janvier) et celui de la marge des grands conditionnements.
« Nous avons huit semaines pour transformer l’essai », renchérit Philippe Gaertner, qui se dit lui aussi satisfait du contenu de la note d’orientations de l’UNCAM. « Le cadre est bien posé et les propositions émises vont permettre de travailler dans l’esprit de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 », assure le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). C’est-à-dire un passage progressif vers une rémunération mixte et un paiement individualisé pour des actes de prévention, de dépistage ou d’accompagnement des malades chroniques.
« L’UNCAM a fait une bonne analyse des sujets à aborder pour cette nouvelle convention, estime également Michel Caillaud. Cependant, avant d’instaurer de nouveaux modes de rémunération il faudra les modéliser, afin d’être sûrs qu’ils ne vont pas remettre en cause brusquement l’économie déjà fragile de l’officine. »
En ce qui concerne les génériques, le président de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) attend que l’assurance-maladie trouve des solutions pour rémunérer les efforts des confrères. « Il serait judicieux de mettre en place un système de rémunération plus « ponctuel », notamment en fonction de l’arrivée des nouvelles molécules, détaille-t-il. Il faudra également tenir compte du taux de mentions « non substituable », qui varient d’une officine à l’autre. » Enfin, la proposition de revaloriser le tarif des gardes pharmaceutiques lui semble logique. « Il devrait passer à 150 euros », indique Michel Caillaud.
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