C’est un jeudi noir qui est annoncé. La grève générale du 5 décembre touchera les transports en commun, les transports routiers, les écoles, les services publics. De fortes perturbations sont à prévoir dans le quotidien des salariés. Retards ou impossibilité d’aller travailler, comment gérer les répercussions à l'officine ?
Que risque le salarié qui ne vient pas à l'officine ou qui arrive en retard ?
À l’impossible, nul n’est tenu ! Le salarié ne commet aucune faute et ne s’expose à aucun reproche s’il arrive en retard ou s’il ne vient pas du tout au travail. À condition bien sûr de ne pas profiter d’un effet d’aubaine. Pas question d’invoquer la grève si, par exemple, un système de covoiturage s’organise dans l’entreprise. L’empêchement doit être bien réel après avoir épuisé les solutions « roues de secours ». D’autant que personne ne calera par surprise. Pour désamorcer tout risque de litige, le salarié qui ne se présentera pas au travail doit prévenir son employeur le plus tôt possible. Et produire un justificatif, par exemple une attestation de la compagnie de transport en grève.
Le salaire est-il maintenu ?
L’employeur peut légitimement retrancher le salaire puisque seul le travail effectif déclenche une rémunération. À condition de poser un calcul proportionnel au temps de retard ou d’absence. Cette stricte équation est fondamentale afin que la retenue sur salaire ne constitue pas une sanction pécuniaire illicite. Pour éviter cette perte au compteur du bulletin de paye, vous pouvez imputer l’absence sur le solde des congés payés, avec l’accord du salarié. Autre option possible, convenir que les heures de travail perdues soient récupérées. En discutant avec vos collaborateurs, vous trouverez la solution de dépannage la moins pénalisante. Le dialogue social est l’essence du bon fonctionnement de votre entreprise.
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