Une étude de l’association Familles Rurales a fait grand bruit cette semaine, en mettant en évidence des écarts de prix parfois importants pour une même spécialité non remboursable et non prescrite entre deux officines. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) rappelle que ces écarts « trouvent leur origine dans les conditions commerciales qui ont été consenties au pharmacien, selon qu’il s’agit de produits achetés en nombre et en direct au laboratoire fabricant, ou bien en détail et en quantité limitée à un grossiste-répartiteur ». Une différence qui s’explique également par des capacités de stockage limitées et un choix de référencement qui ne permet pas les mêmes conditions commerciales d’une officine à l’autre.
Pour la FSPF, bien que des écarts de prix soient inévitables dans le jeu de la concurrence, ils ne doivent pas être trop importants, au risque de soulever « des incompréhensions dans l’esprit des patients ». Depuis plusieurs années, le syndicat propose de définir « un système de corridors de prix pour chaque catégorie de produits, à l’instar du système mis à l’œuvre concernant les ventes de livres ». Il demande aux pouvoirs publics de « se positionner enfin sur cette question ».
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