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Faut-il faire son deuil ?

Publié le 17/12/2009
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Permanent de l’association Handicap International de 1991 à 2004, Pascal Dreyer est éditeur, conseiller éditorial et il intervient auprès d’entreprises et d’associations sur les questions de handicap, de vieillissement et de dépendance. Après avoir coécrit « Quand nos parents vieillissent » en 2007, c’est tout naturellement que l’auteur reprend la plume pour aborder le deuil sous la forme d’un ouvrage collectif. Il fait participer des psychologues, anthropologues, théologiens, philosophes, artistes, professionnels des services funéraires, professionnels de santé et endeuillés.

En France, 550 000 personnes décèdent chaque année, laissant des proches éplorés qui se doivent de faire leur deuil en un temps imparti, pour ensuite « effacer leur souffrance et refaire leur vie ». Pourtant il est naturel d’avoir d’abord besoin de vivre avec l’absence et de « construire le souvenir ».

La nature du deuil lui-même a changé, passant du discours religieux à celui de la médecine. C’est aux questions du sens à donner au deuil d’un être proche, de la place qu’il laisse et des cérémonies funèbres que l’auteur essaie de répondre.

Faut-il faire son deuil ? Perdre un être cher... et vivre, dirigé par pascal Dreyer, ed. Autrement, coll. Mutations, 334 pages, 23 euros.
› M. M.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2712