Faire appel à son pharmacien plutôt qu’à son médecin, c’est désormais le réflexe des Suisses, particulièrement lorsqu’ils sont jeunes, actifs et vivent en zone urbaine de la Suisse romande.
Ce changement récent du comportement des Suisses lorsqu’ils souffrent d’affections bénignes est souligné dans une enquête menée pour PharmaSuisse, organisation représentative des titualires suisses. Signe de cette évolution des mœurs, le rôle du pharmacien n’est plus seulement évoqué dans la vente du médicament. Il est désormais identifié pour ses nouvelles prestations : vaccination, dépistage du cancer du côlon ou test du diabète.
Cet intérêt et la satisfaction qui en résultent pour ces nouvelles missions du pharmacien ont un effet vertueux. Ils contribuent en effet à renforcer la confiance accordée aux officinaux dans leur consultation pour les petits maux du quotidien. Pour la première fois, les pharmaciens sont les professionnels de santé vers lesquels les Suisses disent s’orienter en priorité lors de problèmes de santé bénins. Cette propension est d’autant plus forte, souligne l’étude, quand les patients sont méfiants à l’égard des pharmacies en ligne.
Le facteur de proximité est nettement reconnu chez les officinaux, qui deviennent de plus en plus la porte d’entrée du système de soins et des coaches en matière de santé. « Les nouveaux rôles et les compétences élargies dans les soins de base sont une chance pour les pharmaciens », constate Fabian Vaucher, président de PharmaSuisse.
Prochainement, grâce à un amendement à la loi sur les professions médicales et les produits thérapeutiques, des pharmaciens formés seront autorisés à diagnostiquer les troubles de la santé et les maladies les plus courantes, et à dispenser certains médicaments soumis jusqu’alors à ordonnance, dans la mesure où ces médicaments ne nécessitent pas le diagnostic d'un médecin.
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