Transformer une menace environnementale en ressource thérapeutique, tel est l’étonnant pari fait par David Cameron. À l’occasion du récent sommet sur la sécurité nucléaire qui se tenait la semaine dernière à Washington, le Premier ministre britannique vient en effet de signer un accord historique.
Cet accord qui lie son pays, la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom) et les États-Unis, vise à échanger des déchets nucléaires dans un but médical. Concrètement, suite à cet engagement, le Royaume-Uni va transférer 700 kg d’uranium enrichi aux États-Unis pour y être stockés, tandis que, en retour, les États-Unis enverront à Euratom de l’uranium d’un autre type susceptible d’alimenter les sources de radio-isotopes utilisés en médecine nucléaire.
Que les produits de la filière nucléaire puissent un jour, par un accord international, servir à diagnostiquer et traiter des maladies, dont le cancer de la thyroïde, voilà qui donne un bel exemple de gestion collaborative des déchets radioactifs. Une solution certes satisfaisante sur le plan qualitatif, mais qui sera sans doute insuffisante quantitativement eu égard au faible ratio d’un tel recyclage…
Radioactivité
En route vers l’écolo-médecine
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Publié le 07/04/2016
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Une gestion intelligente des déchets nucléaires
Crédit photo : phanie
D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3255
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