Si plus de 96 % des officines allemandes effectuent déjà des livraisons chez les patients, ces derniers devaient, jusqu’à présent, assurer qu’il leur était impossible de se déplacer ou d’envoyer un proche chercher le paquet à l’officine.
Dorénavant, il suffira aux patients de demander une livraison pour l’obtenir… sous réserve toutefois que le pharmacien, qui reste maître de la décision, accepte de prendre en charge cette livraison, qui est en effet à la charge de sa pharmacie. Les pharmaciens se félicitent de cette nouvelle loi, votée il y a quelques mois, car elle renforce leur position vis-à-vis des pharmacies virtuelles : un simple coup de fil, ou un échange par Internet, permet en effet au patient d’être livré le jour même, sous réserve que l’ordonnance ait été validée par l’officine. En ce qui concerne les OTC, le pharmacien doit pouvoir être joint par le patient et lui fournir, à sa demande, les conseils d’utilisation nécessaires. Par ailleurs, la plupart des pharmaciens « sélectionnent » les patients pouvant en bénéficier, et n’offriront pas forcément ce service à des patients inconnus s’il leur apparaît qu’ils cherchent juste à éviter d’avoir à se déplacer par pur confort.
Concrètement, les livraisons devront se faire dans des véhicules climatisés, afin d’éviter tout dommage des médicaments liés à la chaleur – ou le cas échéant aux grands froids. Les chauffeurs seront en contact permanent avec l’officine, et placés sous la responsabilité de cette dernière. Ils n’ont par contre pas besoin d’une formation pharmaceutique spécifique. En pratique, de nombreuses officines chargent l’un de leurs employés d’effectuer ces livraisons, ou passent des accords avec des sociétés spécialisées dans cette activité, qui facturent des abonnements mensuels aux officines.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion