EN MARS dernier, c’était le nuage radioactif échappé de la centrale de Fukushima qui avait semé la peur. Une peur raisonnée toutefois, puisque le panache suivi à la trace jusqu’à nos frontières, n’avait pas justifié de distribution d’iode dans les campagnes françaises. Mais un nuage chasse l’autre. Et quelques semaines plus tard, c’est au tour des volcans islandais de refaire parler d’eux. Le Grimsvöt s’est réveillé, et, avec lui, la crainte de nouvelles perturbations sur le trafic aérien renaît. Heureusement, les risques pour la santé semblent là encore limités. Même si, comme lors de la première grande éruption de l’année, les autorités sanitaires disent rester attentives à la composition du nuage et à la taille des particules. Les plus fines d’entre elles peuvent en effet avoir des effets délétères chez les jeunes enfants et les personnes présentant des troubles respiratoires, rappellent-elles. Entre panache radioactif et nuage de cendres, les Français n’oseraient plus lever les yeux vers les cieux. Sauf les agriculteurs peut-être, qui continuent de guetter les nues en rêvant à une providentielle averse.
Des menaces venues du ciel
D’un nuage l’autre
Publié le 26/05/2011
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Autant en emporte le vent
Crédit photo : AFP
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2840
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