Les personnes résidant dans un rayon de 10 km autour d'une centrale nucléaire doivent disposer de comprimés d'iode. Dans la Drôme, la moitié des foyers n'a pas récupéré ses comprimés en pharmacie et va les recevoir par La Poste.
Les autorités ont lancé une campagne de distribution d'iode l'an dernier, afin de remplacer les comprimés délivrés en 2009 et qui arrivent à péremption. Mais si les habitants concernés dans la Drôme ont reçu un coupon en février pour retirer gratuitement leur boîte de comprimés en pharmacie, seulement la moitié d'entre eux a récupéré le traitement autour de la centrale nucléaire de Cruas, et 46 % autour de celle de Tricastin.
Les 42 000 foyers récalcitrants vont donc recevoir les comprimés dans leur boîte aux lettres, aux frais d'EDF. Les autorités regrettent ce manque de mobilisation, les habitants concernés n'ayant ainsi pas d'échange avec le pharmacien sur l'utilisation de l'iode et les précautions d'usage dans une zone nucléaire. Du côté des entreprises et des lieux accueillant du public, seulement un tiers a retiré ses comprimés, tandis que les établissements scolaires sont plus observants, 75 % autour de Cruas et 92 % autour de Tricastin sont allés chercher les comprimés d'iode. Des chiffres qui correspondent aux taux nationaux.
Le problème va s'étendre avec l'obligation qui devrait se mettre en place en 2017 (ou 2018) d'augmenter les zones de distribution d'iode à un rayon de 20 km autour des centrales nucléaires en France.
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